Culture Drakonienne

Je vous propose un nouveau sujet destiné a faire travailler notre imagination pour doter Drakonia d'une culture spécifique. L'idée est d'ajouter des rites, des coutumes etc... spécifiques à la guilde. Le champ d'investigation pour vos petits neurones est donc assez vaste et j'espère que vous prendrez plaisir à cela. Cela concerne aussi bien la structure hierarchique de la guilde que des petits détails comme la manière de se saluer entre drakos, leur plats préférés, leurs divertissements etc...

Exemple :

Le jeu du Donk

Le Donk est l'un des jeu préféré des Drakos. Il se pratique une arme à la main et oppose deux équipes qui chacune tente d’éclater la tête d’un esclave contre un panneau en acier situé a 2m80 de hauteur dans le camp adverse. C’est le bruit caractéristique produit lors de cet éclatement qui a d’ailleurs donné son nom au jeu.
La première équipe qui réalise 5 donks ou qui met tout ses adversaires hors combat gagne la partie.
On reconnait un grand donkeur à la puissance de ses donks et au fait qu’il faille décapiter un nouvel esclave pour pouvoir poursuivre la partie, la tête du précédent étant devenue complètement inutilisable.

Dogmes Drakoniens


- Il peut être déconcertant pour un Apollonien élevé dans le respect de la vie de voir un partisan d'Eres s'attaquer à une créature de son propre camps.
En réalité, si cela lui permet de devenir plus fort afin de mieux servir son dieu, un Drako estimera que le sacrifice de quelques monstres se justifie pleinement.
Un maitre n'a-t-il point un droit de vie et de mort sur son chien ?

- Celui qui luttait pour sa survie peut mesurer son degré d'élévation lorsqu'il impose sa domination sur les autres. S'il est sage, il comprend qu'il n'a fait que quelques pas sur la voie de la force.

- Les monstres sont un cadeau d'Eres car c'est dans l'adversité que l'on devient plus fort.

-Tu ne connaitras pas la pitié au moment de donner la mort à ton ennemi.

III Economie

L’esclavage

Les Drakos passent la majeure partie de leur temps dans des activités liées au combat et à la guerre. Les autres taches sont donc confiées à des esclaves.
Parmi ces derniers, il faut distinguer les oligas qui bénéficient d’une certaine confiance en raison de leurs compétences et les Kopros qui sont au bas de l’échelle sociale.
Ainsi les taches administratives seront plutôt confiées à des oligas tandis que par exemple la culture des champs occupera les Kopros.
Curieusement, on notera que les mauvais traitements reçus par les Kopros sont en majorité infligés par des oligas.



IV Tactique

Le langage de bataille

Les drakos utilisent un langage de bataille gestuel qui en situation d’approche leur permet de rester le plus discret possible. Ceci dans le but de conserver l’avantage tactique qui consiste à prendre leurs ennemis par surprise.

Voici quelques exemples :


- Formation en 2 groupes : l’index et le majeur sont écartés tandis que les autres doigts sont repliés.

- Formation en 3 groupes : même principe que précédemment mais le pouce n’est pas replié.

- Halte : la main est levée paume tendue.

- Dans cette direction : la main est levée puis baissée horizontalement vers l’objectif.

- Écoute : l’index est porté à l’oreille.

- Garde un œil sur la cible/ regarde la-bàs : l’index touche la pommette de l’œil puis pointe la cible désignée.

- On les encercle : l’index trace un cercle imaginaire.

- Élimine cette cible : l’index désigne la cible puis est porté au cou pour simuler un égorgement.

- Pas de prisonnier : la main se ferme.

- On se replie : Le pouce est tourné vers le sol.

Ce système de langage est si bien ancré qu’il affecte parfois des situations de la vie courante.

Ainsi :

- Je me taperai bien une petite mousse : le pouce désigne plusieurs fois la bouche.

-Tu penses qu’à picoler spice d’ivrogne et en plus tu refoules grave du bec : le pouce et l’index viennent pincer le nez puis la main est secouée plusieurs fois de bas en haut.

- Sais-tu ce qu’il te dit l’ivrogne ? : Tout les doigts sont repliés sauf le majeur.

- Ouais, qu’il va bientôt se taper une migraine carabinée : Le poing est violemment projeté vers le visage de l’interlocuteur.

- Puisses-tu être maudit sur dix générations ! : Le genou est projeté en avant vers la bas-ventre de l’interlocuteur.

Etc…



V Justice

Le jugement d’Eres

En cas de différent entre deux Drakos, concernant par exemple le partage d’un butin, la propriété d’un esclave ou une mauvaise interprétation du langage de bataille, celui qui s’estime lésé peut demander la tenue d’un procès.
Les parties à ce procès peuvent être représentées par des avocats généralement choisis parmi les meilleurs guerriers et doivent s’affronter dans un combat rituel appelé Jugement d’Eres.
Le vainqueur du duel est réputé être dans son droit et les frais de procédure sont alors à la charge du vaincu ou de ses héritiers s’il est décédé en plaidant sa cause.
L’efficacité de ce système judiciaire fait que les tribunaux sont rarement encombrés.

VI Rituels ténébreux

Drakonia étant une secte adoratrice d'Eres, ses membres s'adonnent parfois à quelques rituels :


Rituel pour accroitre son pouvoir


Ingrédients :

- Une bougie noire

- Une pierre de lune

Rituel :

Dieu des ténèbres, je vous appelle à mon secours
Accordez moi la puissance
Afin que je puisse continuer
A semer la discorde et à accroître mes biens
Aidez moi à remplir ma mission
Je veux continuer à vous servir
Ainsi soit-il



Attirer le mauvais oeil

Ingrédients :

-Une bougie noire

- De l’herbe bleue

- Un petit bol d’eau

- Un bout de parchemin

- Une pierre de force

Rituel :

Par une nuit sans lune, il faut allumer la bougie et faire bruler l'herbe bleue. Il faut ensuite placer la pierre de force près d’un bol contenant l’eau et se concentrer sur les ennuis et les malheurs que l'on souhaite voir s’abattre sur la personne. Pendant que l'on fait cela, ne pas cesser de regarder fixement la pierre.
Après cinq minutes, inscrire le nom de la personne sur le bout de parchemin et le plonger dans l’eau en disant :

Mon sortilège est sur toi
Tu es maintenant sous ma loi
Tout ce que tu touches s’effondre
Tout ce que tu fais éprouve des ennuis.
J’appelle les courants de la vacuité,
Je les évoque, les invoque, les conjure
Pour faire la loi.
Le dôme de la souffrance étendra ses yeux et son esprit,
il y aura crainte, remords, soumission et aucune pitié.
Car sur toi (nom de la personne)
Je pointe la triple loi, Arosel, Nephinth et Ether.
Par trois, par cent, par mille !
Je t’aveugle de crainte, aveugle de par ta propre douleur.
Par la loi de trois, que cette volonté soit exaucée !

Ainsi soit-il

Faire parvenir la pierre de force à la personne visée en lui donnant dans la main. Pour que le sortilège fonctionne, la pierre de force doit être en contact avec la personne.